L’encens pour la relaxation, la méditation, la purification des lieux…
Depuis des millénaires, sur tous les continents, les hommes ont fait des fumigations pour honorer leurs dieux, accroître leur niveau de conscience et se soigner. Qu’ils aient été chamans en Asie ou en Amérique, sorciers en Afrique ou prêtres en Egypte, ils avaient découvert que la fumée de certains bois et plantes pouvait apporter la sérénité, l’apaisement intérieur, qui est le fondement du bien-être. Le mot « santé » vient de l’indien shanti, qui signifie paix intérieure.
Le terme « encens », du latin incendere (brûler), désigne les bois, les plantes et les gommes qui dégagent des parfums en se consumant. Mais l’encens véritable, ou oliban, correspond aux résines d’arbres de la famille boswellia, qui ne poussent que dans quelques régions du Soudan, d’Ethiopie, du Yémen et de Somalie.
Lorsque l’on consume de l’encens, les molécules odorantes, situées juste au-dessous du point d’incandescence, sont agitées par la chaleur et diffusées sans brûler. Leur cheminement est rapide :
En Inde, dans la rue, même les mendiants ont leurs bâtonnets pour leurs dévotions. Au Japon, on « écoute » des encens aux odeurs différentes selon les saisons. Et chez nous, comme si l’on ressentait inconsciemment ses vertus, chacun invente ses rituels, renoue à sa manière avec les anciennes traditions. « J’en emporte toujours quand je voyage, raconte Pascale, 42 ans, journaliste. J’en fais brûler même à l’hôtel, pour reconstruire mon espace personnel. » Au-delà du geste religieux ou thérapeutique, l’encens reste une harmonie que l’on peut transporter avec soi.
- Encens au magasin Pierre de Lune à Clisson
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